La création de ce logo après échange avec le compositeur, reprend l’iconographie de la représentation d’un signal électrique pour faire référence à la notion d’impulsion (électrique). Le process créatif a consisté à dégager de grandes variations verticales dans le dessin de lettres sélectionnées pour créer ces impulsions visuelles.
Afin de ne pas avoir un logotype trop étendu dans sa largeur et ce, pour une plus grande facilité d’utilisation, j’ai choisi d’imbriquer la terminologie sur 2 lignes.
Le traité des jambages des 2 M et de la jambe inférieure de la lettre P permet de jouer sur le dessin des caractères à la manières d’un signal électrique. L’utilisation d’une police de caractère déstructurée conservant toutefois des rondeurs imprime la notion d’un futur spatial et inconnu.
Le résultat obtenu tout en contraste de forme revêt une identité forte et lisible malgré la stylisation prononcée d’une partie de la typographie et qui nous plonge dans une imagerie futuriste emplie de rêves et de mystères.
La réalisation d’un visuel illustratif reste un exercice personnel dont le process n’est pas toujours réfléchi. Le démarrage de la création s’est effectuée après l’écoute attentive de l’EP musical et des conversations avec le compositeur.
Mon objectif était de pouvoir réaliser une image qui pouvait se superposer aux sensations sonores que j’avais pu éprouver en écoutant l’album. Les mots clés qui ont sous tendus la conception graphique pourraient être : Onirique, métaphysique, subtil, espace, profondeur, grain etc…
La composition se devait d’être simple pour qualifier des notions abstraites qui nous renvoient à nos propres expériences et notre vécu. J’ai traité donc une sphère-planète composée par des signaux électriques vibrants et animés d’énergie.
La symbolique de l’espace a été traitée en renversant la gravité avec un ciel nuageux en dessous d’une eau calme et sereine. Pour ancrer le traité très graphique de la sphère d’énergie, j’ai intégré un satellite qui ré-ancre notre perception dans un réalité que l’on connaît : la lune.
Le choix d’un dégradé de couleurs chaudes et complémentaires, dans une ambiance diffuse fait un clin d’œil au traités des techniques d’aérographe utilisée pour la conception des pochettes de disques dans les années 70.